Santiago du Chili

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Une fois n’est pas coutume, nous sommes hébergés à Santiago par un couple que nous avions rencontré brièvement au mariage d’une amie : Louise et Christian. Cela va nous offrir une vision de la ville vraisemblablement différente de celle que nous aurions pu avoir par nous-mêmes.

Mais c’est aussi plus que cela. C’est passer quelques jours avec des gens accueillants et sympathiques ; c’est ne pas être seuls pour Noël ; c’est bien manger et boire ; c’est enfin le luxe du confort et de la modernité retrouvés.

Tout commence par une petite virée en métro : depuis le début du voyage, c’est la première ville que nous visitons à en être équipée. C’est bien, ça me permet de renouer avec mes origines parisiennes. Ce dernier nous dépose à deux pas de leur rue, où ils habitent au dixième étage d’un immeuble plutôt chic avec jardin.

Ils ont laissé les clés au gardien pour nous et en arrivant nous avons une surprise : une vue imprenable sur la ville. La rue est en fait située en bordure de deux quartiers, l’un résidentiel de classe moyenne supérieure, avec beaucoup d’immeubles, et l’autre qui n’est fait que de maisons individuelles cossues et arborées, ne dépassant pas un étage, et abritant l’élite de la ville. La perspective est donc grand ouverte sur la skyline du quartier d’affaire à l’arrière-plan, très largement dominée par la tour principale du Costanera Center, qui du haut de ses 303 m, détient le record de plus haute structure d’Amérique latine.

Au-delà encore, la ville est encerclée de hautes montagnes andines.

On ne visitera pas grand-chose ce jour-là, car nous aidons nos hôtes à préparer le repas du réveillon. Un ami à eux arrive le jour-même d’Estonie pour des vacances, aussi nous serons 5 étrangers à manger ensemble ce soir-là.

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Le lendemain, il fait une chaleur de plomb et nos hôtes nous proposent d’aller nous baigner. Le cerro San Cristóbal, une colline au coeur de la ville, abrite un grand parc populaire auprès des habitants. Ça grimpe pas mal et avec la chaleur on arrive à la piscine en nage. L’endroit est bondé malgré le prix d’entrée qui n’est pas donné. On est pas les seuls à avoir eu cette idée. La piscine, en plein air et entourée de pelouse, est construite autour d’un grand rocher naturel qui a été laisse tel quel. On aperçoit l’autre côté de la ville, celui qu’on avait pas encore vu.

Après ce moment de détente et de fraîcheur salutaires, on continue notre ascension pour arriver au sommet de la colline qui surplombe et embrasse entièrement la ville. Celle-ci se découvre enfin complètement, nous permettant enfin d’en prendre réellement la mesure.

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Le soleil décline déjà et la lumière est parfaite. Tous les habitants semblent s’être donné rendez-vous ici. On va dire bonjour à l’immense statue de la vierge qui domine l’endroit avant de redescendre par un vieux funiculaire.

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On rentre tranquillement et on se fait un apéro au pisco sour, le fameux cocktail local, bien frappé. Ça sera un 25 décembre bien tranquille.

Le dernier jour, nous aurons le droit à une visite guidée de le ville par Christian. C’est une ville moderne et plutôt agréable, ne disposant pas réellement de quartiers ni de bâtiments historiques. Cela est dû à son activité sismique intensive : les bâtiments anciens sont régulièrement détruits par les tremblements de terre successifs.

Qu’importe, se promener nous suffit.

On verra le centre et tous ses bâtiments administratifs imposants. Le drapeau chilien tronant au milieu d’une des places principales est le plus grand que je n’ai jamais vu de ma vie.

On pousse jusqu’au bar le plus ancien de la ville, aussi un des plus populaires, mais quasi vide à cette heure de la journée. On s’arrête manger dans un marché rempli de petites baraques proposant de la cuisine chilienne, péruvienne et colombienne rapide et bon marché.

Même si nous n’avons pas exploré la ville d’un bout à l’autre, notre séjour à Santiago restera dans nos mémoires comme une oasis de confort et de convivialité dans notre séjour généralement spartiate.

On retiendra :

  • un Noël en bonne compagnie
  • une ville moderne et verte mais dépourvue de bâtiments historiques
  • un cadre parfait au milieu des Andes

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  1. Thomas

    Belle description de la Ville et de son atmosphère, je valide !!

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