Tupiza, la ville
On est arrivé à 14h00 après un trajet chaotique ; il semblerait que les suspensions étaient en option sur notre bus. Nous sommes en compagnie de Mathieu et Eléonor avec qui on voyage depuis la ville de Sucre. Le premier logement visité a été pour le moins très inaccueillant et agaçant. L’auberge suivante contraste avec son accueil sur le palier, grand sourire et chambres parmi les meilleures de Bolivie dans notre gamme de prix (100-110 bolivianos pour deux).
C’est avec l’agence de notre auberge que nous partirons visiter les alentours ainsi que le Salar et Sud-Lipez.
La ville est remplie de restaurants italiens : j’aurais presque pu croire que la pizza a été inventé ici à Tupiza ! Mais ce n’est pas pour la gastronomie qu’on s’arrête ici… Les alentours proches de la ville sont incroyables et un jour et demi suffisent pour en profiter si vous êtes pressés par le temps.
Agosto río y el Torre
Nous commençons notre journée dite « triathlon » en longeant le fleuve El Agosto, tranquille en cette saison mais qui sera en crue durant la saison des pluies.

Une marche de 20 minutes depuis un mirador nous amènera à El Torre, massif pierreux surprenant et unique. On croisera aussi des locaux en train de laver du linge à même la rivière ou de ramasser des fleurs dans les champs. Tous très souriants et enjoués de notre passage, ça nous change un peu de nos expériences d’hospitalité bolivienne !
Toroyoj
Nous traversons ensuite une vallée digne d’un décor de far west. Pour rester dans ce thème, c’est d’ailleurs dans cette région que les légendaires Butch Cassidi et Sundance Kid auraient vécu leurs derniers jours avant de se faire tuer.
Nous nous arrêtons dans une petite vallée où les locaux viennent pique-niquer en fin de semaine durant l’été au bord du cours d’eau. On prendra un autre chemin au retour qui sera malheureusement bordé d’ordures. Une réalité qui nous avait déjà frappée dans beaucoup de sites naturels en Bolivie.
Valle de los Machos y Cañon del Inca
C’est dans ce lieu fort agréable que Nico, notre guide, nous servira le déjeuner cuisiné par son épouse. Nous traverserons d’abord el valle del Macho appelé ainsi pour ses formations géologiques qui s’apparentent beaucoup à un champ de pénis… Je vous laisse juger par vous même !

C’est à l’entrée du cañon del Inca, long de 7 kilomètres, que nous mangerons.
Pour digérer, une balade à cheval s’impose.

Aucun de nous n’ayant l’expérience, ni la maîtrise de la bête, nous irons au pas en suivant notre guide jusqu’à la Puerta del Diablo.

A l’époque de ses ancêtres, nous explique le guide, la porte du diable était l’endroit où s’effectuaient des sacrifices humains. On retournera voir le canyon où un troupeau de chèvres a élu domicile. À cheval, dans un décor de far west, on se sent rapidement l’âme d’un cow-boy.

La troisième partie de notre triathlon (jeep, cheval et vélo en une journée) commencera devant un pénis de pierre géant, la Poronga, cette fois-ci à côté d’un mille-feuilles renversé.


Nous nous élançons donc tous les 4 avec nos VTT, longeant El monte rico. Les paysages incroyables s’enchaînent au point que j’ai du mal à regarder droit devant moi mais la route étant peu fréquentée ce n’est pas vraiment un problème.
Nico nous suit et « ramassera » Eléonor, puis 1km plus loin, Mathieu et moi-même qui avions tout simplement abandonné l’idée de monter la côte la plus dure. Seul Jérémie, le vaillant, fera le retour en entier à vélo jusqu’à l’auberge.

Quebrada Palala et el Sillar
Il y a un dernier point d’intérêt a ne vraiment pas manquer et qui fait parfois partie de certains tours à la journée mais que nous avons sciemment remplacé car nous passerons par ce magnifique point de vue en nous rendant au Salar le lendemain.

On retiendra :
– le décor de far west notamment lorsqu’on est à cheval
– la diversité des activités à faire pour un prix raisonnable
– un bon point de départ alternatif pour le tour des salars

Jean-Marc DELPHIN
Très sympa !
Pauline
Super beaux paysages. Ces tons chauds font rêver dans notre hiver grisonnant !
Aurélie
Merci beaucoup! bon courage avec l´hiver nous on ne sait plus depuis longtemps ce que cela veut dire!!! peut etre la Patagonie me fera changer d’avis….