Ils sont fous ses boliviens

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Chose promise chose due, nous déclinons cet article pour la Bolivie.

Les toilettes-douches

Nous avons cru à une exception la première fois que nous avons vu ce concept « innovant » dans notre auberge modeste sur la Isla del Sol… Malheureusement pour nous, ce sera le standard bolivien : les douches sont dans la même pièce que les toilettes et consistent juste en une tête de douche qui en général coule sur les toilettes et permet ainsi de tout inonder ! La tête de douche est unique en son genre car c’est à même cette tête que l’eau est chauffée ! C’est probablement nous qui sommes en retard, ça permet de prendre ta douche tout en effectuant tes besoins et en te brossant les dents…tout ça en même temps !

Les toilettes-douches à Toro Toro
Les toilettes-douches à Toro Toro

 

Les toilettes-douches à Potosí
Les toilettes-douches à Potosí

Inventer un tube et se le faire piquer par des français !

Et oui… la lambada c’est bolivien à la base… La Lambada a été entendue par deux français au Brésil qui ont décidé de changer la flûte de pan bolivienne pour de l’accordéon et les paroles en espagnol ont été traduites en portugais et interprétées par un groupe brésilien nommé Kaoma.
L’air original est donc une création bolivienne du groupe Los Kjarkas, dont le titre est llorando se fue extrait d’un album paru en 1981. Des droits d’auteurs vraiment bafoués, mais à l’époque la notoriété manquait au groupe bolivien, donc pas de représailles possibles envers les français sans scrupules. Pour écouter et voir le clip de la version originale merci de cliquer sur ce lien Clip de los Kjarkas

 

L’accueil à la bolivienne

En Bolivie tu ressens partout que tu es touriste et souvent dans le mauvais sens du terme. Par exemple si le prix touriste qu’on te propose ne te convient pas pour un taxi ou un repas, les marchands n’essaient souvent même pas de négocier et te tournent le dos ou partent. Dans un pays en développement, l’accueil réservé aux touristes est parfois surprenant pour ne pas dire énervant. A Tupiza, un logeur a refusé de nous montrer ses chambres alors que c’est monnaie courante ici. A Toro Toro une marchande nous a fait attendre 10 minutes avant de prendre notre commande alors qu’on était devant elle et qu’elle était occupé à ne rien faire. Mais de quoi me plains-je ? Contrairement aux américains et aux israéliens nous n’avons pas besoin de payer un visa prohibitif pour entrer en Bolivie.

 

Mettre le feu à la forêt

Selon une croyance répandue dans certaines régions de l’Amazonie, les habitants de la forêt y mettent le feu à la fin de la saison sèche car une croyance ancestrale disait que le nuage de fumée gris qui s’en échappe forme une sorte de nuage qui fera venir les pluies. Aujourd’hui cela permet surtout aussi de récupérer des terres pour développer l’élevage intensif du bétail. Malheureusement cela a des conséquences désastreuses sur la forêt amazonienne qui rappelons-le joue un rôle très important dans la régulation climatique mondiale.

 

Le chant des sirènes dans les gares routières

Sucré ! Salé ! La Paz la Paz la Paz ! Potosí Potosí !
Dans n’importe quelle gare routière, à peine arrivés, vous entendez des personnes de chaque compagnie hurler le nom des destinations qu’elles desservent. Ce sont des cris stridents, oppressants et inutiles car tous les stands indiquent bien les villes desservies ! Bon, disons que c’est la technique de ces rabattemeurs qui m’a fait moi fuir plus d’une fois ! Le plus beau souvenir reste quand même celui de la gare de Potosí flambant neuve avec l’extrait ci-dessous à écouter.

Extrait chant des sirènes

Pour nous français, le plus drôle reste la phrase criée « Sale a Sucre » prononcé en espagnol « Salé a Sucré » signifiant que le bus part pour la ville de Sucre.

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Salé Sucré?!

 

La détérioration des sites naturels

Il n’est malheureusement pas rare de voir des tags ou des graffitis dans des endroits extraordinaires tels que des montagnes ou des grottes. Aujourd’hui, plein de pancartes indiquent qu’il est interdit de détériorer les lieux classés comme parcs naturels mais tant de dommages ont déjà été fait. En ce qui concerne la gestion des déchets, ce n’est guère mieux et un long travail d´éducation doit être fait car on on a vu des personnes de tout âge jeter par les fenêtres du bus des emballages de nourriture vides, des papiers, etc.

2 Responses

    • Aurélie

      Ha la la je te jure! Ça me fait bizarre de devoir aller au comptoir maintenant en Argentine sans personne qui crie

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